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Quand les dictateurs se réunissent : l’impact du sommet de l’OCS à Tianjin
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Tianjin 2025 : Xi, Modi et Poutine répètent l’esquisse d’un ordre alternatif face à l’Occident
Introduction
Le 1er septembre 2025, la ville portuaire de Tianjin s’est transformée en scène diplomatique chargée de symboles et d’implications stratégiques. Sous la bannière de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), trois dirigeants qui, chacun à leur manière, façonnent les contours d’un monde multipolaire — Xi Jinping, Narendra Modi et Vladimir Poutine — se sont assis côte à côte pour délivrer des messages distincts, mais convergents.
Ce qui pourrait sembler, à première vue, n’être qu’un sommet régional de plus, s’est révélé être une répétition générale d’un réalignement mondial. Xi a dénoncé l’« intimidation » occidentale tout en lançant de nouveaux instruments financiers et technologiques ; Modi a insisté sur la lutte contre le terrorisme sans « doubles standards », en inscrivant sa vision dans la triade Sécurité–Connectivité–Opportunité ; Poutine a cherché à réécrire l’histoire de la guerre en Ukraine, en rejetant la faute sur l’expansion de l’OTAN plutôt que sur l’agression russe.
Pour le lecteur occidental, le point essentiel est clair : ce sommet ne s’est pas limité au protocole ni à la rhétorique. C’était un avertissement. Il existe désormais des mécanismes parallèles — banques, plateformes énergétiques, systèmes satellitaires — conçus pour réduire la dépendance vis-à-vis de l’Occident et, à terme, affaiblir l’efficacité des sanctions et des alliances traditionnelles.
Ainsi, Tianjin ne doit pas être lu comme une simple note de bas de page de la diplomatie internationale, mais comme une étape marquante dans la consolidation d’un ordre alternatif. C’est l’instantané de trois projets politiques — l’autoritarisme chinois, le nationalisme stratégique indien et le révisionnisme russe — qui, malgré leurs fractures internes, trouvent suffisamment de terrain d’entente pour défier l’équilibre du pouvoir mondial.
II. Les trois messages en détail
1. Xi Jinping — La multipolarité comme infrastructure
Le président chinois a ouvert le sommet avec un message limpide : la multipolarité ne peut pas rester un slogan, elle doit se traduire par des instruments concrets de pouvoir.
Un paquet économique robuste : 1,4 milliard de dollars en prêts et 280 millions en subventions pour les membres de l’OCS — à la fois un soutien financier et un levier diplomatique.
Institutionnalisation du pouvoir : accélération d’une Banque de développement de l’OCS et création d’une plateforme énergétique internationale, visant à coordonner les flux de pétrole et de gaz en dehors des marchés occidentaux.
Technologie stratégique : ouverture de l’accès au système BeiDou (l’alternative chinoise au GPS) pour les pays de l’OCS, renforçant l’autonomie technologique civile et militaire.
Pour Xi, Tianjin n’était pas qu’une scène de déclarations : c’était la tentative de consolider l’OCS comme un contrepoids institutionnel aux systèmes dominés par l’Occident.
2. Narendra Modi — La sécurité sans hypocrisie
Le Premier ministre indien, plus mesuré dans son ton, a porté un double message : fermeté face au terrorisme et affirmation de l’autonomie stratégique de l’Inde.
Lutte antiterroriste : il a condamné les attentats de Pahalgam au Cachemire, exigeant qu’il n’y ait « aucun double standard » dans la manière dont le terrorisme est désigné ou toléré.
La triade S–C–O : Modi a résumé sa vision par trois mots — Sécurité, Connectivité, Opportunité. Un acronyme qui joue avec le nom de l’organisation, mais qui traduit surtout une volonté de coopération pragmatique.
Autonomie préservée : l’Inde poursuit sa coopération avec Moscou et Pékin dans les enceintes régionales, tout en maintenant ses partenariats avec les États-Unis, l’Europe et le Japon en matière de défense et de technologie.
À Tianjin, Modi a ainsi renforcé l’image de l’Inde comme une puissance d’équilibre — ni satellite de la Chine, ni pion de l’Occident.
3. Vladimir Poutine — Réécrire la guerre en Ukraine
Le président russe a utilisé la tribune pour affirmer sa propre lecture de la guerre.
L’OTAN, et non Moscou, pointée du doigt : Poutine a affirmé que le conflit est né d’un « coup d’État soutenu par l’Occident à Kiev » et de l’expansion de l’OTAN, et non d’une invasion russe.
La diplomatie comme soupape : il a salué le rôle de médiateurs joué par Pékin et New Delhi, évoquant même de « premiers accords » issus de discussions récentes avec Washington en Alaska.
Alignement stratégique : aux côtés de Xi et Modi, Poutine a montré qu’il n’est pas isolé. L’OCS lui offre un espace de légitimation et une tribune pour diffuser sa version des faits.
Le message central est clair : aucune solution ne sera acceptée sans traiter de l’élargissement de l’OTAN et sans reconnaître la sphère d’influence russe.
Synthèse de la section
Xi : argent, banque, énergie, satellites — des alternatives concrètes à la domination occidentale.
Modi : terrorisme, connectivité, opportunité — un équilibre stratégique assumé.
Poutine : OTAN, histoire, multipolarité — réécriture de la guerre en posture défensive.
III. Ce qui est vraiment en jeu
1. Une architecture financière alternative
Avec l’annonce d’une Banque de développement de l’OCS, Xi Jinping a clairement montré son ambition : transformer l’organisation en un pôle financier parallèle.
Implication pour l’Occident : si cette banque s’inspire du modèle de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), elle pourrait attirer des pays lassés des conditionnalités du FMI et de la Banque mondiale.
Risque structurel : l’efficacité des sanctions occidentales s’affaiblirait si les pays visés pouvaient trouver des financements alternatifs.
2. L’énergie et les routes commerciales hors de portée de l’Occident
La proposition d’une plateforme énergétique internationale de l’OCS vise à coordonner les échanges de pétrole et de gaz entre la Russie, l’Iran, l’Asie centrale et l’Asie du Sud.
Implication pour l’OCS : cela permettrait des échanges énergétiques régionaux moins dépendants des marchés occidentaux, avec des règlements possibles en monnaies locales plutôt qu’en dollars.
Risque pour l’Occident : cela réduit la centralité du pétrodollar et favorise la création d’un marché parallèle moins transparent.
3. Une technologie duale et une autonomie stratégique
En ouvrant l’accès à BeiDou, l’alternative chinoise au GPS, Pékin offre aux membres de l’OCS une redondance technologique pour la navigation civile comme pour les usages militaires (missiles, drones, logistique).
Implication pour l’OCS : renforcement de l’interopérabilité technologique et d’une confiance intra-bloc.
Risque pour l’Occident : perte d’un avantage stratégique majeur lié au contrôle des infrastructures de navigation globale.
4. L’autonomie indienne comme pivot
Avec sa triade Sécurité–Connectivité–Opportunité, l’Inde maintient une position d’équilibre stratégique.
Implication pour l’OCS : inclusion élargie, mais au prix d’une moindre cohésion.
Risque pour l’Occident : l’Inde pourrait jouer sur les deux tableaux — profiter de l’énergie russe et des infrastructures chinoises, tout en collaborant avec Washington et Bruxelles.
5. La chorégraphie géopolitique
Le défilé militaire qui a clôturé le sommet n’était pas un simple spectacle. C’était un signal : l’OCS veut être perçue comme une coalition dotée de puissance réelle.
Implication pour l’OCS : affirmation comme acteur global de sécurité.
Risque pour l’Occident : perception d’un « non-alignement 2.0 », mais armé, financé et technologiquement structuré.
Synthèse de la section
Ce qui est en jeu dépasse largement la rhétorique :
Finance : une alternative au FMI et à la Banque mondiale.
Énergie : un circuit parallèle aux marchés mondiaux.
Technologie : une redondance qui dilue l’exclusivité occidentale.
Équilibre : l’Inde comme pivot imprévisible.
Symboles : des démonstrations militaires qui légitiment la multipolarité.
IV. Convergences et fractures au sein de la troïka
A. Les convergences
Un langage commun contre l’« hégémonie » et l’« intimidation »Xi a centré son discours sur la dénonciation de l’« intimidation » occidentale et de la « mentalité de guerre froide ». Poutine a repris la même rhétorique en imputant à l’OTAN l’instabilité mondiale. Tous deux ont ainsi consolidé la narration d’une multipolarité légitime.
Des alternatives institutionnelles (banque, énergie, satellites)Les propositions de Xi — Banque de développement de l’OCS, plateforme énergétique, accès au BeiDou — dessinent une architecture de substitution visant à réduire la dépendance aux systèmes occidentaux.
Une solidarité mise en scènePoignées de mains, bilatérales bien visibles et gestes de camaraderie ont servi à montrer que la Chine, la Russie et l’Inde peuvent s’afficher ensemble, même si l’alliance n’est pas formalisée.
Une coordination contre les sanctionsEn rejetant collectivement certaines sanctions européennes, la Chine, la Russie et leurs partenaires démontrent que l’OCS devient un espace politique de résistance économique.
B. Les fractures
Le terrorisme et la question des « doubles standards »Modi a exigé que le communiqué final condamne clairement le terrorisme, « sans deux poids deux mesures ». Ce point visait implicitement le Pakistan, mais a aussi souligné la difficulté de parvenir à un consensus complet au sein de l’OCS.
La méfiance frontalière sino-indienneDerrière les gestes de détente subsistent les tensions liées aux affrontements de Ladakh et de Galwan. Le rapprochement reste donc une gestion du risque, plus qu’une réconciliation véritable.
L’Ukraine : une narration non partagéePoutine maintient que l’expansion de l’OTAN est la cause du conflit. Pékin lui offre une « neutralité favorable », tandis que l’Inde évite d’avaliser cette lecture, préférant une approche pragmatique. Résultat : une dissonance contrôlée.
Le consensus : force et faiblesseLes décisions de l’OCS se prennent à l’unanimité. Cela garantit une voix à chaque membre, mais ralentit l’avancée des projets : un seul désaccord peut bloquer une déclaration.
C. Lecture opérationnelle
Convergences : rhétorique anti-occidentale, institutions alternatives, mise en scène de l’unité.
Fractures : terrorisme, frontières, Ukraine.
En résumé : l’OCS se renforce comme plateforme de pression, mais sa cohérence interne repose sur des compromis permanents.
V. Pourquoi cela compte
1. Pour l’Europe et les États-Unis — des vulnérabilités mises à nu
Sanctions moins efficaces : si l’OCS parvient à consolider sa propre banque de développement et à mettre en place des routes énergétiques parallèles, l’arme des sanctions occidentales perdra de sa force.
Technologies dupliquées : avec l’accès généralisé à BeiDou, l’Occident n’a plus le monopole de la navigation mondiale. Son avantage technologique, notamment militaire, s’érode dans l’Indo-Pacifique et en Eurasie.
Diplomatie fragmentée : en offrant des forums alternatifs, Pékin, Moscou et New Delhi attirent des pays non-alignés vers des « solutions OCS », réduisant la capacité de l’Occident à imposer ses normes.
2. Pour l’OCS — entre ambition et fragilité
Ambition : Tianjin a marqué un tournant, avec l’extension de l’OCS au-delà de la sécurité vers la finance, l’énergie et la technologie. Xi veut positionner l’organisation comme un contrepoids institutionnel au G7 et aux structures de Bretton Woods.
Fragilité : l’OCS fonctionne au consensus, ce qui donne du poids à chaque membre, mais ouvre la voie aux blocages (Inde–Pakistan, Chine–Inde). L’organisation est plus visible, mais pas toujours cohérente.
Symbolisme militaire : le défilé de clôture n’était pas anodin. Il traduisait la volonté de l’OCS d’apparaître comme une coalition dotée de moyens réels, un non-alignement 2.0 avec argent, armes et satellites.
3. Le risque pour le « monde libre »
Le danger ne réside pas dans une alliance formelle anti-occidentale, mais dans une érosion progressive.
Chaque prêt accordé par la banque de l’OCS plutôt que par le FMI,
chaque baril de pétrole échangé en yuans, en roubles ou en roupies plutôt qu’en dollars,
chaque port qui fonctionne avec BeiDou plutôt qu’avec le GPS,
réduit un peu plus l’influence occidentale. C’est un processus lent, cumulatif, presque invisible, mais qui peut devenir irréversible.
VI. Conclusion — Un réveil nécessaire
Le sommet de Tianjin n’a pas été une réunion diplomatique de plus. Il a constitué la mise en scène d’une alternative à l’Occident.
Xi Jinping a apporté l’argent, les institutions et les satellites pour transformer l’OCS en instrument de pouvoir.
Narendra Modi a mis en avant la lutte contre le terrorisme, tout en prouvant que l’Inde peut coopérer sans céder son autonomie.
Vladimir Poutine a utilisé la tribune pour accuser l’OTAN et légitimer son récit de guerre.
Le résultat : un bloc souple mais fonctionnel — des convergences suffisantes pour fragiliser l’ordre libéral, des fractures qui n’empêchent pas la coopération tactique.
Pour l’Europe et les États-Unis, le danger n’est pas immédiat, mais structurel. Chaque prêt alternatif, chaque transaction pétrolière réalisée hors du dollar, chaque navire guidé par BeiDou plutôt que par le GPS affaiblit l’exclusivité et l’influence occidentales. L’érosion ne se fait pas en un jour : elle est silencieuse, progressive, irréversible si on l’ignore.
Ainsi, Tianjin doit être lu comme un tournant. Le « monde libre » ne peut plus se permettre l’attentisme. Il doit renouveler ses alliances, moderniser ses outils et parler clairement au Sud global s’il veut éviter que la prochaine décennie soit façonnée par des institutions et des routes qui ne lui appartiennent plus.
Encadré graphique — 3×3 : Trois dirigeants, trois messages

Xi Jinping (Chine)
Financer : Banque de développement de l’OCS.
Intégrer : Plateforme énergétique.
Redonder : BeiDou comme alternative au GPS.
Narendra Modi (Inde)
Sécurité : Lutte antiterroriste sans doubles standards.
Connectivité : Infrastructures et corridors régionaux.
Opportunité : Développement économique inclusif.
Vladimir Poutine (Russie)
OTAN : Conflit en Ukraine présenté comme produit de l’expansion atlantique.
Révision historique : Le « coup d’État » de Kiev comme origine de la crise.
Multipolarité : Légitimation d’un ordre alternatif.
VII. Éditorial — Un appel au lecteur
Le sommet de Tianjin a dissipé toute ambiguïté : l’échiquier mondial a changé. Xi, Modi et Poutine ont montré qu’il existe désormais une voie parallèle — avec leurs propres banques, leurs propres marchés énergétiques et leurs propres satellites. Ce n’est pas encore un nouvel ordre pleinement constitué, mais c’est déjà une répétition crédible du démantèlement de l’ancien.
Pour les lecteurs occidentaux, le danger ne se trouve pas dans une alliance spectaculaire et déclarée, mais dans l’érosion lente et continue de l’influence occidentale :
chaque prêt signé hors du FMI,
chaque baril de pétrole échangé en dehors du pétrodollar,
chaque port guidé par BeiDou plutôt que par le GPS,
fragilise un peu plus les fondations de l’ordre né en 1945.
La question est simple mais pressante :Sommes-nous prêts à rivaliser avec cette nouvelle architecture multipolaire, ou continuerons-nous à réagir trop tard, en nous appuyant sur des institutions déjà affaiblies ?
Tianjin a sonné comme un avertissement. Le « monde libre » doit répondre — pas demain, pas dans dix ans : maintenant.
Sources / Références
Associated Press (AP). « Xi de Chine cherche à élargir le rôle de l’Organisation de coopération de Shanghai au sommet de Tianjin. » AP News, 1 sept. 2025. Lien
The Times (Royaume-Uni). « Xi critique les “pays intimidateurs” au sommet avec Poutine et Modi. » The Times, 1 sept. 2025. Lien
The Guardian. « Xi Jinping dénonce un “comportement d’intimidation” à l’ouverture du sommet de l’OCS à Tianjin. » The Guardian, 1 sept. 2025. Lien
Economic Times (Inde). « Financement du terrorisme, Ukraine et “bullies” mondiaux : ce qu’ont dit la troïka Modi, Poutine et Xi au sommet de l’OCS. » Economic Times, 1 sept. 2025. Lien
Reuters. « Après des discussions avec Xi et Modi, Poutine affirme que l’élargissement de l’OTAN doit être abordé pour l’Ukraine. » Reuters, 1 sept. 2025. Lien
Economic Times (Inde). « Le Premier ministre Modi définit la stratégie de l’OCS : Sécurité, Connectivité, Opportunité. » Economic Times, 1 sept. 2025. Lien
Note de l’Auteur — À propos des Sources
Vous remarquerez que cet article ne s’appuie pas sur des médias américains. Ce n’est pas un hasard.Mon objectif est de présenter les faits du sommet de Tianjin à travers des perspectives moins liées aux narratifs politiques de Washington. Trop souvent, la couverture américaine des affaires mondiales est cadrée pour servir les débats intérieurs plutôt que la vérité internationale.
J’ai donc choisi de m’appuyer sur des publications européennes et asiatiques (The Guardian, The Times, Reuters, Economic Times, AP), qui offrent des points de vue diversifiés et me permettent d’écrire avec plus d’équilibre pour mon lectorat — en Europe, en Afrique et dans le monde lusophone.
Ayant vécu la guerre froide en Angola et au Portugal, je connais trop bien le poids de la propagande, qu’elle soit orientale ou occidentale. Dans mon écriture, je choisis de m’écarter de ces déformations. La vérité, telle que je la conçois, doit émerger de multiples perspectives, et non de la seule dominante.
Le sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), tenu à Tianjin, en Chine (du 31 août au 1er septembre 2025), a réuni des dirigeants venus de toute l’Eurasie et a mis en lumière, selon certaines analyses, une évolution vers un ordre mondial multipolaire.
Les principaux impacts et discussions du sommet incluent :
Un défi à la domination des États-Unis : La Chine a présenté une vision d’un nouvel ordre mondial, remettant en question le système unipolaire actuel, selon YouTube.
Mise en avant du Sud global : L’OCS se positionne comme une plateforme visant à valoriser les voix du Sud global et à contrer les approches unilatérales de la gouvernance mondiale.
Renforcement du multilatéralisme et de la coopération : Les dirigeants ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment la sécurité, l’économie, le commerce et les échanges culturels.
Déclaration de Tianjin et autres documents : Le sommet a adopté la Déclaration de Tianjin, qui définit des engagements communs en matière de sécurité, de commerce et d’action climatique. Une nouvelle stratégie de développement de l’OCS pour la période 2026-2035 a également été approuvée.
Accent sur le commerce et la connectivité : Les discussions ont porté sur le renforcement du commerce et de la connectivité entre les États membres.
Lutte contre le terrorisme : La Déclaration de Tianjin a condamné les attentats terroristes et réaffirmé l’engagement de l’OCS à lutter contre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme, selon Vision IAS.
Rôle de l’Inde : La participation du Premier ministre indien Modi a été remarquée, compte tenu des différends frontaliers passés avec la Chine, selon DW. L’Inde a obtenu une condamnation conjointe de l’attentat de Pahalgam.
Expansion de l’OCS : Le Laos a été admis en tant que partenaire de l’OCS, portant le nombre de pays membres à 27.
En somme, le sommet de Tianjin a consolidé le rôle de l’OCS en tant que plateforme de coopération eurasiatique, élargissant son champ d’action au-delà de la sécurité pour inclure le développement économique et la promotion d’une vision du monde non occidentale, selon Chatham House.